LA FEMME EST L'ABOUTISSEMENT DE
L'EXPANSION DE
L'UNIVERS
L'ILE DE PIERRE
Que je sois pour toi ton île secrète où, dans la douceur du lagon
Tu viens doucement t'étendre sur la plage de mon épaule, avec
Pour scintillement des vagues, le reflet de mes yeux,
Pour brise, le souffle de tendres mots soupirés à ton oreille,
Pour abris, l'espace de mes bras.
Et même si les vents t'emportent au delà des brumes réelles,
Intemporellement, elle sera toujours là, plantée au milieu d'un océan
Déchaîné,île de pierre, de soleil, et de sable chaud.
Toi seule connais le chemin.
Tu peux l'aborder sans t'échouer, sans t'amarrer, le temps
D'une marée, le temps d'une saison, le temps d'arrêter le temps.
Libre d'appareiller sans te retourner, sans regretter.
Et loin dans la tempête,
De savoir,
Quelque part,
Elle existe.
Alors, tu vaincras les vents contraires et
Tu me souriras.
AMNESIE
Condamné à perpétuité
Pour avoir tué.
Oui, j'ai tué mes souvenirs
Et me voilà prisonnier,
Privé de liberté,
De liberté de penser,
De penser à mon passé.
TELENOMIE
Vivre ensemble
Sans besoin de se parler,
Seulement se regarder
Pour se toucher de l'âme.
Viens derrière mes paupières,
Viens voir mes couleurs,
Je n'aurai plus l'impression
D'être seul à l'intérieur.
Comme un ange dans la nuit
Tu me fuis mais tu m'appelles.
Ne pouvant chercher l'oubli
J'ai peur de rêver d'elle.
Le bonheur tient parfois
A peu de choses.
L'intensité d'un regard,
La beauté d'un geste.
DE AUDITU
A propos de ma musique:
Seules les âmes douces
Reconnaissent mon émotion.
L'art pictural arrête le temps.
La musique le traverse.
DEVISES
Montrer les dents pour vivre,
Vivre pour sourire.
La mort ne vaut pas la peine
D'être vécue.
ANTIPATHIE
Ces gens, leur maison
N'a pas de porte d'entrée,
Seulement des portes de sortie.
Leur pendule vous regarde
En pensant : " Vous êtes déjà là !
Il est temps de partir ".
MUSIQUE POUR...
Laisse- moi te caresser de ma musique.
Elle rapproche nos âmes dans un espace-temps
Où il n'y a que toi, que moi.
Furtives et éternelles à la fois,
Ces ondes naissent de mon esprit,
Vibrent sur ton corps,
Et s'ensevelissent en ton âme.
Elles rendent hommage
A ta beauté, ta fraîcheur,
Et ton parfum de corps de femme
Enivre la mélodie.
Nous nous aimons,
L'espace d'un soupir,
Dans une autre dimension.
Mais quand la musique s'arrête,
Nos corps reprennent matière,
Nos yeux mouillés ne se voient plus.
Réalité, avons nous rêvé ? "
L'homme naît de la femme,
Comme le sel de l'eau sous le soleil.
A son contact, il est à nouveau absorbé.
Comme le sel dans l'eau. "
JAMAIS
Il faut que tu saches que je ne te dirai jamais :
Plus le temps passe, plus tu planes
dans mes pensées.
Plus je t’écoute et plus j’admire.
Plus je te regarde, plus tu me séduis.
Mais je ne puis le dire.
Je ne te dirai jamais que :
Ces yeux qui m’écoutent
font briller les miens.
Longue chevelure de soleil
comme je l’avais toujours imaginée.
Mais je ne puis le dire.
Je ne te dirai jamais que :
Tes cadeaux de rires ces pépites de bonheur
enrobent l’existence, et la vie de couleurs.
Le temps s’étire avant de te voir
et dévale en ta présence.
Mais je ne puis le dire.
Des parcours éphémères sur
des sentiers de vies différents
se croisent furtivement.
Le temps où l’envie de tendre la main
pour caresser un visage
et rêver un instant de ne pas être sage.
Il faut que tu saches
que je ne te le dirai jamais.
JE LA REGARDE ET ELLE NE ME VOIT PAS
Je la guette au travers les rideaux de ma fenêtre,
fasciné de la beauté de ses courbes.
La voilà, elle vient de se lever.
Toujours belle, parfois rousse.
Est-ce par pudeur qu’elle se dévoile si rarement ?
Timide, tantôt elle se rapproche, tantôt elle fuit.
Je la regarde et elle ne me voit pas.
Quelques fois, mal lunée, elle reste absente.
Si quelques hommes ont osé l’aborder,
elle reste fière et indifférente.
Sourde aux hurlements des loups,
elle règne sur les océans, et claire,
illumine mes nuits de magiques
clairs de lune.
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